La Prière Missionnaire
Comme le veut toute vie contemplative authentique, les Sœurs de Maria Stella Matutina sont animées d’un esprit missionnaire qui les pousse, dans leur vie de prière, à rester toujours tournées vers les autres : les prêtres, l’Eglise persécutée, leurs familles, leurs proches, les malades… Toutes les détresses du monde ont une place dans leur cœur.
L’Accueil
Selon la tradition monastique, l’accueil fait partie intégrante de la vie des Sœurs. Elles ont le désir que leurs monastères soient de petites oasis de paix et d’amitié pour ceux qui en ont besoin. Chacun est accueilli avec délicatesse et joie, dans le respect de son cheminement. La vie de prière, vécue sans clôture papale stricte, permet aux hôtes de venir prier tout proche des Sœurs. Les Sœurs partagent aussi avec ceux qui en font la demande et spécialement avec les jeunes, leur formation philosophique et théologique. Elles savent que dans un monde assoiffé et tourmenté, un partage de lumière est une aumône qu’elles ne peuvent refuser.
Les Fondations en Pays deMission
Les Sœurs aiment fonder des monastères en pays de mission : pays où l’Eglise est encore jeune ou en difficulté, pays marqués par une grande pauvreté matérielle ou spirituelle. C’est toujours la même vie contemplative qui est vécue ; toutefois, en partageant les conditions de vie exigeantes de ceux qui les entourent, les Sœurs témoignent silencieusement mais concrètement de la proximité de Dieu. Leurs monastères deviennent souvent des havres de paix pour ceux qui ont perdu l’espérance.
« On doit donc affirmer que la mission est essentielle pour tous les Instituts, non seulement les Instituts de vie apostolique active, mais aussi les Instituts de vie contemplative. La mission, en effet, avant de se caractériser par les œuvres extérieures, consiste à rendre présent au monde le Christ lui-même par le témoignage personnel. Voilà le défi, voilà le but premier de la vie consacrée! Plus on se laisse configurer au Christ, plus on le rend présent et agissant dans le monde pour le salut des hommes ». (Vita Consecrata § 72)